La libellule va toujours de l’avant.

Mémoires d’un penseur de la liberté.

Un blog pour exprimer mes idées.

Tu veux la liberté ? Rien ne changera plus ta vie que tes pensées et rien ne changera plus rapidement tes pensées, que la lecture

Depuis 2011 je suis un fervent lecteur de non fiction. Pourtant, c’était mal parti. Dans mon environnement de base, on ne lit pas. D’ailleurs, ceux qui lisent sont parfois vus comme des intellos perdus, des mecs presque malades parce que oui, dans le monde, il y a des endroit où l’on considère que rechercher la connaissance c’est être fou ou c’est provoquer la folie.

Tu l’auras peut-être compris, mais ce sont mes lectures qui m’ont amené là et je me rends compte que cela ne se serait jamais produit sans un certain nombre d’événements et de rencontres dans ma vie. C’est d’ailleurs pour cela que je te recommande de lire et de voyager en permanence, pour t’aider à faire de nouvelles rencontres et à changer régulièrement tes anciens schémas cognitifs. Les livres furent des rencontres, car je ne les aurait jamais rencontrés sans m’être baladé dans de nombreuses librairies parisiennes, ni sans avoir discuté avec les personnes que je rencontrais.

Quelle liberté nous apporte la bonne lecture ?

Le premier changement qu’apporta la lecture dans ma vie, fut de trouver une littérature que j’aimerais lire et étudier, sans compter le temps que j’y passerais. Ce fut un changement, car je ne connaissais rien d’autre avant, que la TV, la musique et les jeux vidéos, alors que rien de tout cela ne m’offrait plus de liberté.

Cela m’a permis de passer du temps à construire ma propre vision des choses et de développer mon esprit critique, dans la même optique. Une fois que ce fut fait, j’ai mis des années à construire ma propre approche sur mon sujet de prédilection :  l’auto-coaching.

J’ai adoré cette période de ma vie, mais j’avais un reproche particulier à l’endroit du développement personnel. Il semblait que les auteurs de ce courant de pensée, encouragent les lecteurs du monde entier à satisfaire des employeurs et des maîtres, à poursuivre la tâche sans jamais se fatiguer et à garder espoir qu’un jour, nos efforts seront reconnus ou récompensés par plus grand, plus fort et/ou plus pragmatique que nous.

Il faut toujours aller au delà de ses limites : 

Le développement personnel et le courant WOKE/New-age qui domine son industrie depuis des décennies, tend à nous imputer ce qui devrait être changé dans la société (ex : nous co-créons notre réalité avec les gens de notre environnement et non tous seuls) et tend à mettre sur le dos de la société, ce que nous pourrions changer à titre individuel (ex : tout le monde devrait être gentils avec les personnes qui sortent de standards vieux comme l’humanité; exemple de l’obésité). 

Cela engendre le fait que personne ne sait plus ce sur quoi il peut avoir du pouvoir dans sa vie. Nous avons tous été happés par l’esprit de confusion de l’époque et bien souvent, nous nous retrouvons embarqués dans la défense d’idéaux qui ne défendent parfois même pas nos valeurs.

Cette confusion m’a fatigué.

Toute la confusion présente dans mon industrie m’a donné envie d’aller chercher encore plus loin, pour comprendre comment on peut réellement utiliser le développement personnel pour accéder au plus précieux don fait à l’homme : la liberté.

Ce don nous est inhérent, car nous pouvons constater que tout individu normalement constitué recherche avant tout à exprimer son plus haut degré de liberté et que ce n’est que la coercition qui lui interdit de le faire.

D’ailleurs, plus un être vivant peut exprimer un degré de liberté élevé, plus il peut prétendre profiter de son existence. En cela, je pense que les oiseaux et les poissons vivent plus libres que nous et que l’on pourrait bien se passer des passeports et des frontières, qui ne sont rien de plus que des moyens déguisés de garder un cheptel (bétail humain) sous contrôle et sous autorité.

Comme je trouve que le marché du développement personnel est rempli de confusion, je viens rappeler la finalité fondamentale de cette discipline (et/ou art de vie), qui n’est autre que de permettre aux gens de libérer leurs corps et leurs esprits, de toutes les formes d’esclavage et de domination possible. La liberté n’a pas de prix, la liberté ne doit jamais être confisquée.

L’esclavage moderne n’est pas une fatalité.

La force de chacun vient de l’intérieur et tout esclave moderne se libère, quand il comprend comment rentrer en contact avec sa force intérieure. Cela m’a permis de ne plus attendre un « sauveur » dans ma vie, qu’il s’agisse de Son Goku, de Khalel, de Bouddha ou de Jésus. Le syndrome du sauveur est ce qui retient beaucoup de personnes d’agir, parce qu’elles sont persuadées qu’on leur viendra en aide alors que l’homme qui se noie ferait mieux d’apprendre à nager sur le champ.

Mais d’où vient le problème ?

Nous sommes trop nombreux à penser que les solutions seront meilleures si elles viennent de l’extérieur et si c’est le cas pour toi, saches que ce n’est absolument pas de ta faute. Tu as été éduqué pour rester dans les rangs et ne pas déranger l’ordre qui fut établi avant toi. D’ailleurs, quand les ordres établis sont renversés, de nouveaux sont créés. C’est par exemple ce qu’il s’est passé quand le remplacement des dynasties royales a laissé place aux empires étatiques et autres empires industriels. Si jamais tu cherches à démonter cet ordre établi avant toi, tu prends le risque de voir le système entier se retourner contre toi car oui, comme le disait Morpheus à Néo : 

« Bon nombre d’entre eux sont tellement inconscients et désespérément dépendants du système, qu’ils vont jusqu’à se battre pour le protéger

Est-ce que tu m’écoutes Néo, ou est-ce que tu regardes cette femme en robe rouge ?« 

C’est ce que j’ai compris et qui m’a donné envie de percer à jour les secrets de la réussite, dans ma vie. Disons-le, pour moi le défi de la vie d’un homme dans notre époque est de récupérer sa liberté. En effet, comment dominer ma vie, si je suis en permanence dominé par d’autres ? Comment maîtriser mon royaume intérieur, si je suis piégé à l’extérieur ? 

C’est en fonction des questions, qu’on obtient des réponses.

En me questionnant de la sorte, j’ai réalisé que je suis à peine au début de ma quête. Cette quête représentait le sujet que je cherchais à traiter dans ma vie, sans jamais comprendre que c’était précisément ce que je recherchais.

De nombreuses années passèrent encore, avant que je rencontre des livres qui m’envoient encore plus loin dans ma compréhension de mon essence, en tant qu’individu.

Voulant pousser mes recherches encore plus loin et approfondir mon travail d’autonomisation personnelle, je me suis mis à lire assidument. Cela transforma ma vision du monde.

Durant mes lectures, je me suis instruit. J’ai cherché à comprendre la place de l’homme dans ce monde et ma place parmi ces hommes. J’ai approfondi ma réflexion sur nos questionnements les plus profonds et en particulier sur un de nos fantasmes les plus anciens : la liberté.

Si un esclave rêve de liberté et qu’il agit sans relâche dans ce sens, peut-on lui reconnaître l’esprit d’un maître ?

Parfois, le monde change, parce que nous avons changé.

J’ai toujours cru dans le pouvoir des autorités et dans leur capacité à faire les meilleurs choix pour moi. Et puis quand j’ai compris que ceux qui appliquent l’autorité sont ceux qui veulent à tout prix faire respecter les lois (nous y reviendrons bientôt), j’ai aussi compris que rien à part ma recherche de la vérité, ne me libérerait de ma condition d’esclave. Car oui, quand on est un esclave mental, nos chaînes sont mentales. Cela sous-entend également que quand on a des chaînes mentales, on peut être prêt à mourir pour les conserver, en pensant qu’elles sont les clés des cadenas qui nous rattachent à notre souffrance.

Quand on y pense, notre liberté ne nous a pas été donnée sur les bancs de l’école avec l’instruction prodiguée, comme prétendu. Au contraire, elle nous a plutôt été reprise à ce moment là, en nous faisant progressivement accepter nos conditions serviles. Chacun a dû progressivement abandonner sa souveraineté personnelle et sa liberté d’être lui, au profit du conformisme. Comment ? Les institutions ont permis à cet état de fait d’exister.

Ce qui m’a ouvert les yeux, c’est qu’en observant ma vie et celle des personnes que je côtoie, je me suis rendu compte que nous luttons bien souvent d’année en année, pour garder les mêmes vies et défendre nos destinées médiocres.

Les temps changent : 

L’époque où l’on pouvait acheter un terrain, construire une maison et tout régler en moins de dix ans, est révolue. Il est fini le temps où nous pouvions élever nos enfants en paix, en leur apportant la meilleure éducation sur tous les plans.

Maintenant en plus de notre temps et de notre argent, la société réclame notre attention comme valeur ultime à marchander. Les créateurs de réseaux sociaux et de jeux pour smartphones se sont considérablement enrichis, sur les 10 dernières années, grâce à la découverte de ce principe.

Cela se produit, parce qu’ils sont les moyens les plus simples de capter notre attention le plus longtemps possible et au passage, de nous vendre des produits dont nous n’avons absolument pas BESOIN. Je m’en rendais compte sans comprendre le piège, ni même comprendre comment m’en sortir. D’ailleurs, le meilleur moyen de rester piégé c’est de ne pas se rendre compte qu’on l’est.

Et puis à un moment, pour les plus chanceux, il se produit un déclic. J’ai connu ce moment, à force de chercher des réponses à mes questions. Nous comprenons enfin que nous nous battons souvent de toutes nos forces pour poursuivre des illusions, et qu’il nous reste que les yeux pour pleurer et regretter le temps que nous avons mis à profit des rêves d’autres.

Durant les deux derniers mois, j’ai compris pourquoi les pauvres ne gagneront jamais la guerre économique, telle que nous la connaissons. J’ai aussi compris pourquoi je ne veux plus devenir riche. J’ai compris que ce que j’ai en tête jusqu’à aujourd’hui n’est qu’une énorme programmation mise à jour, chaque jour. Il est bon que j’ai pris conscience de cela,  car je sens que cette nouvelle connaissance m’a libéré.

Pourquoi parler de libération ?

À notre époque, très peu de gens se rendent compte qu’ils vivent dans un piège mental dans lesquels on les a embarqués, à force d’endoctrinements et de propagandes. En référence à l’univers de Naruto qui semble bien y coller pour le coup, j’ai l’impression que la majorité des êtres humains se retrouve au beau milieu d’un « Mugen Tsukuyomi » (illusion planétaire) magistral. Ceux qui s’en libèrent sont étiquetés comme dangereux. Ce piège nous rend esclaves et peu d’humains ont réussi à s’extirper de cet esclavage jusque-là. Pour ma part, descendant de déportés africains d’Amérique, je vois l’occasion de comprendre comment fonctionne le monde et comment je suis encore de la caste des esclaves, alors que l’esclavage est censé avoir été aboli depuis plus de 150 ans. Hypocrisie.

L’esclavage peut nous paraître naturel.

La plupart des espèces de la planète réagissent identiquement au poisson qui grandit dans un aquarium et ne le sait pas, car quand on grandit dans un piège, on en est inconscients. Seulement pour comprendre à quel point nous sommes esclaves, nous n’avons qu’à nous confronter au simple bon sens d’enfants en âge de raison. 

Maman, pourquoi il n’y a que nous qui iront au ciel, et pas les autres religions ?

Papa, pourquoi il faut un permis de conduire, alors que tout le monde peut conduire, sans grandes difficultés ?

Ces réflexions ont plutôt tendance à nous ramener à la réalité des choses.

Nous sommes habitués à nos petites vies.

L’esclavage nous attrape à la naissance et ne désire pas nous libérer vivants. Ceux qui se rebellent se voient taxer de dissidence. Ceux qui veulent changer les choses se voient traiter de dangereux, mettre en prison et harceler de toutes parts. C’est en comprenant une partie des pièges dans lesquels j’ai perdu ma liberté, que j’ai décidé de ne plus l’accorder à autrui, de me l’approprier et d’apprendre à la défendre, afin qu’elle ne me soit plus jamais dérobée.

Parlons de liberté.

Prenons l’exemple d’un être humain lambda. Si ses parents sont salariés, au service de la même famille ou des mêmes groupes familiaux depuis plusieurs générations, il ne trouvera aucune objection à aller travailler pour les maîtres de ses prédécesseurs. Il le fera, même-si ses conditions de vie diminuent et ne verra rien à redire de son sort.

De même, si il fait partie de la famille des maîtres, il ne verra aucune objection au fait de dominer ceux qui travaillent à son service. Les choses sont comme cela et se perpétuent durant des générations, si personne ne le relève et ne s’y oppose.

Seulement, que se passe-t-il si les personnes prises au piège s’en rendent compte, s’en libèrent et aident d’autres à en faire de même ? Le système d’oppression s’effondre. C’est aussi simple que cela.

Gardons un oeil (et le bon) tourné vers le futur.

Dans les dystopies, on nous enseigne généralement que le héros n’est pas nous (c’est souvent une personne hors du commun ou alors qui se révèle comme telle) et qu’il se bat seul contre le système, en libérant les autres du mal. On nous enseigne qu’un individu seul est apte à renverser l’ordre mondial, alors qu’on nous répète qu’on n’est pas capables de changer le monde en tant qu’individus, depuis l’enfance. On nous vend des héros qui ne représentent pas de vrais exemples, parce que leurs actions ne se basent que sur le changement de l’extérieur et non sur le changement de l’intérieur, ni la prise de conscience commune. 

D’ailleurs, quand Néo a réellement changé de l’intérieur dans Matrix, c’est le monde entier qu’il a pu changer par la suite. Nous sommes tous Néo et le monde se libérera de la tyrannie du mal, quand nous aurons compris que c’est en excellant dans la préparation de leaders, que nous préparerons la place au leader des leaders. Si chacun de nous réussissait à se libérer de l’esclavage sous la forme que nous lui connaissons aujourd’hui, nous avancerions vers un monde plus juste et plus humain, en moins de 50 ans.

Nous pouvons mieux faire, que d’attendre une solution extérieure. Dans la vraie vie, les gens finiront par se rendre compte qu’on les a endormi, depuis l’enfance. De nombreux leaders vont alors se lever, faire scission avec le système et occuper les nombreux endroits de la terre encore disponibles, en dehors des grandes villes. Ils auront à préparer leur retraite et de fait, certains se feront arrêter et même punir, pour avoir eu envie de se soustraire à la volonté de domination du système.

L’autre jour, je me suis demandé : 

Et si le mal que Jésus et les autres prophètes des autres religions ou des autres philosophies désirait effacer, c’était la mise en esclavage de son prochain, sous une forme ou une autre ? Et si il s’agissait de créer plus de liberté pour le plus d’entre nous et les libérer à leur tour de leur condition d’esclaves ? Comment peut-on s’aimer les uns les autres, alors qu’on vit dans un système de domination des uns par les autres ? Quelle est la place du Vatican dans ce bordel de merde ? Et puis, pourquoi ne condamnent-ils pas vivement la plupart des dysfonctionnements du monde que nous habitons ?

J’ai passé des années à rechercher ces réponses, sans y arriver pour le moment. D’ailleurs, mes questions ne m’ont dévoilé que plus de questions. Pour éviter de trop y penser et de ne rien en faire, je me soigne à travers l’écriture, je te partage ce que je comprends et comment j’interprète le monde qui m’entoure, au fil des années.

Il y a de nombreux sujets à aborder encore par ici et je serais heureux que tu les lise. Fais-moi part de tes questions, impressions et suggestions, dans les commentaires. Je me ferais un plaisir d’en prendre connaissance.

En tout cas, d’ici la prochaine, je te souhaite de te rapprocher encore plus de la liberté.

Johan.

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